N.m - Terroir
La région de Quindío est située au centre de la Colombie, entre 1200m et 1800m d'altitude. Les zones caféières se trouvent sur un terroir volcanique, sur terrains abruptes, rendant la production difficile.
La contrepartie ? Un terroir propice à la culture du café de spécialité, pour un parfait équilibre en tasse, entre sucrosité et acidité.
N.m - Producteur
Jairo Arcila est la troisième génération d'une famille de caféiculteurs, originaire de Quindio, en Colombie. Il est marié à Luz Helena Salazar, elle même productrice de café et ont deux enfants, Carlos et Felipe Arcila, cofondateurs de Cofinet, importateurs de café de spécialité, avec lesquels nous travaillons régulièrement.
Jairo commence par travailler pour le deuxième exportateur de café en Colombie, en tant que directeur de production pendant plus de 40 ans, jusqu'à sa retraite en 2019.
En parallèle de son travail à plein temps, Jairo achète sa première ferme de café, Finca La Esmeralda, en 1987.
Grâce à ses économies, Jairo acquière progressivement d'autres parcelles et fermes voisines : Villarazo, Mazatlan, Santa Monica, Maracay et Buenos Aires.
Avec l'aide de ses fils, Jairo ne cesse d'explorer, aussi bien sur les variétés exotiques qu'il produit (Bourbon Rose, Java, Papayo et Gesha) que sur les processus de fermentation conduits.
N.f - Variétés
Ce café est composé de la variété Bourbon rose.
Nous ne connaissons pas encore avec exactitude son histoire.
Malgré son nom, elle ne semble pas descendre du Bourbon mais plutôt d'une variété endémique d'Ethiopie.
Elle a été réintroduite en Colombie il y a une dizaine d'années et s'est démarquée dans le cadre des championnats du monde Barista.
Le bourbon rose est très sensible aux maladies et sa production nécessite une maitrise parfaite des processus.
Il donne en tasse un profil très complexe, fruité avec une acidité vibrante. On le compare souvent au Geisha pour ses notes florales et citronnées.
N.m - Procédé de traitement
Lorsque l'on parle de procédé de traitement du café, cela nous amène en post-production : après que les cerises de café ont été cueillies, un choix s'offre à la coopérative, laisser la pulpe de la cerise ou la retirer avant séchage.
Sur ce café, le procédé "lavé" implique que les cerises ont été dépulpées mécaniquement puis plongées dans l'eau pour en retirer la pellicule restante.
Les grains ont ensuite été nettoyés puis séchés afin d'obtenir le maximum de pureté et de constance, pour atteindre un taux d'humidité entre 10 et 12%.